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17 mai 2018
LA FORÊT DE TRONÇAIS INAUGURE SON LABEL FORÊT D’EXCEPTION

LA FORÊT PLUS ATTRACTIVE POUR D’AUTRES INDUSTRIELS DE LA FILIÈRE BOIS

Que représente pour vous la forêt de Tronçais ?
Daniel Rondet. D’abord, la grande Nature avec ses chênes majestueux. C’est un lieu de solitude et de mystère. Un lieu paisible de ressourcement et de randonnées, de celles qui font la joie des gens du pays et des touristes. C’est aussi un endroit merveilleux pour la chasse, nous avons ici une vraie tradition de la vénerie (chasse à courre), et pour la pêche, grâce aux étangs. Enfin, la Forêt de Tronçais, c’est aussi l’histoire de nos familles : tous les riverains ont plus ou moins côtoyé les métiers de la forêt et du bois, du bûcheron au sabotier en passant par les débardeurs et les scieurs. Aujourd’hui, le relais est pris par la merranderie et la parqueterie. Tronçais représente une importante ressource économique donc d’emplois pour notre territoire.

Que symbolise pour vous le label forêt d’exception ?
DR. Avant on disait « c’est la plus belle chênaie d’Europe » mais sans qu’il y ait une reconnaissance officielle. Désormais, on a le label et on sait que notre forêt est officiellement incluse dans les forêts d’exception.

Selon vous, que va-t-il apporter au Pays de Tronçais ?
DR. De la notoriété. Elle contribuera à renforcer l’attractivité de la forêt de Tronçais. Nous y travaillons avec les équipements que nous installons (sentier de l’étang de Saint-Bonnet et autour de l’étang de Pirot), le renouvellement du mobilier, la valorisation de la futaie Colbert II, l’aire d’observation du brame, etc. À plus long terme, ce label permettra d’attirer d’autres industriels de la filière bois, notamment la tonnellerie. 

UN LABORATOIRE POUR
LA SYLVICULTURE DU CHÊNE

Christian DUBREUIL
Directeur Général de L’ONF

LE DÉBUT D’UNE BELLE HISTOIRE QU’IL NOUS RESTE À ÉCRIRE

Que représente pour vous la forêt de Tronçais ?
Olivier Laraize. Aussi loin que je me souvienne, la forêt de Tronçais a toujours été très présente dans mon esprit. J’en étais fier, je me suis identifié à elle et c’est toujours le cas lorsque je dois me présenter lors de mes déplacements. Certes, il y a une cinquantaine d’années, la forêt était plus ouverte au public qu’elle ne l’est aujourd’hui, les emplois locaux directs plus nombreux et le travail moins mécanisé. Mais force est de constater que, malgré toutes ces évolutions, notamment en termes de gestion, la qualité du chêne de Tronçais n’a cessé d’être reconnue à l’échelle nationale et internationale.

Que symbolise pour vous le label forêt d’exception?
OL. C’est le fruit du travail de plusieurs générations de forestiers et d’élus. Il permet à la forêt de Tronçais de se démarquer des autres forêts domaniales françaises. Cette distinction représente un véritable levier de valorisation socio-économique pour bien d’autres secteurs, notamment le tourisme.

Selon vous, que va-t-il apporter au Pays de Tronçais ?
OL. L’intercommunalité. Ses commissions communication et économie, devront travailler en synergie avec les partenaires privés du territoire pour que le Pays de Tronçais avec ce label d’exception favorise l’implantation de nouvelles entreprises respectueuses d’un cahier des charges qui reste à définir. Ce label n’est pas une finalité en soi mais le début d’une belle histoire qu’il nous reste à écrire. 

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