PAISIBLE, CÉRILLY EST UN LIEU DE PASSAGE IMPORTANT ENTRE LA PORTE D’ENTRÉE DE LA FORÊT DE TRONÇAIS ET LE BOCAGE BOURBONNAIS. 1400 HABITANTS SUR UNE SUPERFICIE DE 70,55 KM2
Les origines
En l’absence de documents, on est réduit aux hypothèses. Vraisemblablement, Ainay-le-Château a pris son nom d’un château embelli par Archambault VII, ainsi qu’en témoigne son testament daté d’août 1248. Il est donc probable que le château existait dès le XIIe siècle ; certains archivistes acceptent 1136 comme date de sa fondation. Quant à la cité elle-même, on se possède aucune date précise.
Une ville close
Le château, détruit dans la première partie du XIXe siècle, est édifié sur un piton rocheux avant l’an mille. C’est à la fin du XIIe siècle que ses remparts, dont on voit encore les traces aujourd’hui, sont érigés. Trois portes servaient la cité : la porte Moricet, la porte Aubret et la porte de l’Horloge (seule à avoir survécu). Une quatrième permettait l’accès à la cour du château. Ces portes, qui ouvraient sur de profonds fossés encore visibles, disposaient d’un pont-levis et de herses. Côté ouest, un étang, aujourd’hui asséché, offrait une protection supplémentaire. La chapelle Saint-Roch fut édifiée en 1632. Le couvent des Pères Récollets date lui aussi de la première partie du XVIIe.
Le château fort
Aujourd’hui disparu, il occupait une vaste esplanade de part et d’autre de la rue du Pont, limitée par des fossés dont on voit encore l’emplacement, au long de la rue dite du Vieux-Château. Ces fossés se prolongeaient à l’ouest au long des rues des Maures et de l’Abreuvoir.
On ne peut situer avec précision l’emplacement du donjon, mais sans doute devait-il dominer et surveiller le gué de la Sologne. La protection de l’agglomération était assurée par les défenses extérieures, dont on peut voir encore, sur le vieux plan de la ville, de nombreuses tours et des restes de murailles.
ANECDOTE
Le musée Charles-Louis Philippe.
Depuis 1973, la maison natale de Charles-Louis Philippe abrite un musée consacré à la vie et à l’œuvre de l’écrivain. Ce musée, labellisé « Maisons des Illustres » en 2012 par le ministère de la Culture, respecte l’atmosphère de la maison où Charles Louis Philippe a vécu jusqu’à l’âge de 22 ans.
L’intérieur recèle de multiples photos, souvenirs de famille, cahiers d’école, classe, objets personnels de l’écrivain, plusieurs manuscrits ainsi que des nombreux meubles d’origine.