Agriculteur, j’ai été réélu maire de Theneuille en 2020. Mes collègues du conseil communautaire m’ont confié la vice-présidence en charge des finances et des moyens généraux de la communauté de communes.
C’est une mission difficile, car il faut s’efforcer de trouver les moyens nécessaires au financement des projets tout en veillant à maintenir la bonne santé financière de la communauté de communes. C’est aussi un domaine technique car les flux financiers entre les communes, et la communauté de communes sont complexes.

Veiller à ce que chaque commune et la communuauté de communes ne soient pas lésées est une priorité. C’est le travail de la commission locale d’évaluation des charges transférées qui rassemble un représentant de chaque commune. C’est pourquoi, j’observe, j’écoute et je reste prudent.

« Nous devons réaliser des investissements raisonnés et utiles à l’ensemble du territoire. »

Pour y parvenir sur toute la durée du mandat, il faudra maîtriser les dépenses, et ne pas s’égarer dans des actions inutiles, telles que des études. Par principe, je n’exclus pas le recours à l’impôt, mais si je devais le proposer à mes collègues, il faudrait le faire à bon escient. Cela signifie que nos dépenses doivent servir à conforter le tissu économique local, notamment le tourisme, et les artisans commerçants. La communauté de communes dispose de 3 aides aux entreprises, auxquelles s’ajoute une aide spécifique liée à la crise sanitaire, en partenariat avec la Région et le Département. La priorité reste donnée à la voirie et aux écoles. Deux compétences pour lesquelles la Com de Com a investi 5 572 000 € entre 2013 et 2019. Le précédent mandat a été marqué par de belles réussites, comme la plateforme bois à Cérilly, les aménagements touristiques en forêt domaniale (sentier de Saint-Bonnet, de Colbert II, de Pirot, mobilier d’accueil, etc.) et les nouveaux chemins de randonnée.

Au cours de ce mandat 2020/2026, nous devrons réussir à régler des dossiers difficiles. Les forges de Tronçais, pour lesquelles l’investissement devra être modéré, le Centre d’Activités du Patronage laïque de Montluçon à Tronçais et les campings de Saint-Bonnet et d’Isle-et-Bardais.

Notre réussite reposera sur la bonne entente entre le président et les vice-présidents, tout le monde devra regarder dans le même sens pour l’intérêt du territoire.

Depuis son transfert à la communauté de communes, en 2013, je suis en charge de la compétence voirie. Le conseil m’a renouvelé sa confiance pour ce nouveau mandat.

La Com de Com gère 495 km de voirie goudronnée, pour laquelle elle investit chaque année entre 600 000 et 700 000 €.

Chaque commune bénéficie d’une campagne de travaux tous les deux ans de façon à optimiser les subventions départementales.

« Avec la commission voirie, nous veillons à trouver le juste équilibre entres les communes. »

Il faut certes anticiper les travaux, mais aussi veiller à conserver de la souplesse pour d’éventuels imprévus et urgences.
Au quotidien, dans chaque commune, le délégué à la voirie désigné par le conseil municipal reste le référent. Il transmet les besoins et suit les travaux avec le technicien voirie de la Com de Com. Le maire reste chargé de la police, et le personnel communal intervient en fonction des besoins.

Quant à l’urbanisme, qui sera suivi par Marie de Nicolay (maire de Saint-Caprais), dans un territoire très rural comme le nôtre, la question de la mise en place d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal ne me parait pas décisive. En effet, la pression urbaine et donc la pression foncière, demeurent très faibles de sorte qu’il n’y a pas d’enjeu fort à l’échelle du Pays de Tronçais dans ce domaine. En revanche, en cas de transfert, la Com de Com devrait assumer la mise à jour des PLUi existants et, à terme, s’engager dans une démarche d’extension à l’ensemble des 15 communes. Cela aurait des conséquences financières, humaines et politiques lourdes à l’échelle de la Com de Com.

Âgée de 47 ans, j’ai deux enfants de 9 et 15 ans et suis adjointe des cadres dans la fonction publique hospitalière, responsable des achats au CHS d’Ainay-le-Château. Fille d’artisan-commerçant, je suis ce qu’on appelle une enfant du pays, et c’est avec beaucoup d’enthousiasme et de conviction que je m’investis dans les fonctions de vice-présidente, chargée des affaires sociales, de la vie associative et du sport.

Ma feuille de route met en avant de multiples actions menées pour le maintien et le développement des services au public, avec entre autres, le centre social et le projet de Maison des Services Au Public (MSAP).

La politique de soutien aux associations sera maintenue, ainsi que celle menée en faveur de l’habitat dans le cadre du programme « habiter mieux » notamment, dans l’objectif d’une action en faveur des personnes défavorisées.

Il est essentiel de faciliter l’interaction entre tous les intervenants présents sur le Pays de Tronçais, issus du milieu social, associatif et sportif. Ce lien, intemporel et générationnel, sera mon fil conducteur pour mener une politique sociale adaptée, avec la volonté de répondre avec équité aux usagers, au plus près de leurs besoins.